Le test du siège ergonomique

Douleurs lombaires, cervicales, articulaires… Ces vilains maux ne sont pas une fatalité. À l’aide d’un siège ergonomique, on peut facilement y échapper ! C’est ce que j’ai découvert en testant le fauteuil Sofia.

Une première bonne impression

Une fois installé à mon bureau, il a fière allure : c’est d’ailleurs son look qui m’attire en premier lieu. J’aime beaucoup cette association du gris perle et du rose poudré. Ça rend mon espace de travail plus léger, plus lumineux. Je m’assois et je me rends compte alors qu’il n’est pas seulement beau, il est aussi confortable. Le bombé de la toile tendue du dossier arrive au niveau de mes lombaires : un vrai bonheur… Et la maille respirante est très agréable, surtout quand le soleil commence à taper sur l’open space.

Des réglages ergonomiques multiples

Je jette un œil à la petite notice explicative : écart et hauteur des accoudoirs, hauteur et translation d’assise, tension de retour du dossier, blocage du mécanisme… Cela semble prometteur !

Je m’occupe d’abord de régler le positionnement en profondeur de l’assise (la translation) en fonction de mes jambes. Il faut laisser la largeur d’un poing entre les genoux et l’assise. C’est vraiment un plus, surtout quand on est plus petit ou plus grand que la moyenne.

J’ajuste ensuite la hauteur des accoudoirs… et surtout leur écartement ! Par le passé, j’ai déjà eu un siège dont les accoudoirs (fixes !) étaient trop écartés pour que je puisse les utiliser. Là, bonne nouvelle : grâce au réglage, je vais pouvoir en profiter.

Côté mécanisme, il s’agit d’un siège synchrone : autrement dit, le dossier et l'assise s'inclinent de façon synchronisée quand je me penche vers l'avant ou l'arrière. Cela permet à mon bassin et à ma colonne vertébrale de rester en contact avec le dossier. C’est mon ostéo qui va être content ! Par ailleurs, si je le souhaite, une poignée permet de bloquer à loisir le mécanisme.

Et ce n’est pas fini : une dernière mollette permet de régler la tension de retour du dossier. C’est facile à faire et défaire, je teste deux serrages avant de trouver le bon.

Verdict

C’est un vrai plaisir de m’installer le matin sur ce siège ! Je me sens plus « tonique » au niveau de l’assise et du bas du dos… et lorsqu’on travaille assis plus de 7 h par jour comme moi, la dynamique est capitale. C’est elle qui permet de rester en mouvement, et c’est le mouvement même qui permet d’éviter tout un tas de troubles musculo-squelettiques. Je le ressens en fin de journée, mon corps me remercie. Le seul souci : il rend addict à l’ergonomie ! Mon siège de télétravail (qui n’est pas ergonomique) ne supporte clairement pas la comparaison.

Mais au fait, quand faut-il renouveler son fauteuil de bureau ?

J’ai posé la question à Sandra Haloppé, infirmière du travail. Elle nous dit « Les études s’accordent à dire qu’il n’y a pas de durée de vie maximale pour un siège mais plutôt un ressenti à partir duquel on peut se pencher sur un changement de fauteuil ». Alexandre De Frileuze, chef de marché sièges, précise : « En général, cela correspond à peu près au niveau de garantie du siège +2/3 ans. Après cela, il faut surveiller le vérin (le siège peut peiner à monter ou descendre) et le moussage de l’assise qui peut se tasser avec le temps ».