Les mots-clés à retenir sont : anticipation et organisation. Les lieux doivent être conçus dès le départ pour pouvoir accueillir des personnes en situation de handicap (physique, sensoriel, intellectuel) mais aussi des personnes à mobilité réduite (avec poussettes, béquilles, charges lourdes, etc.). Si ce n’est pas le cas, les espaces doivent alors pouvoir être transformés à l’avenir dans cet objectif. Si vous planifiez un (ré)aménagement de votre espace de travail, voici quelques étapes à ne pas manquer.
On vérifie les lieux
Prenez le plan du bâtiment et listez les besoins des différentes pièces : sanitaires, bureaux, accueil, salle archives, etc. Toutes doivent être accessibles. Attention, n’oubliez pas les espaces extérieurs et les stationnements qui doivent être dédiés à hauteur de 2% du total des places disponibles.
On étudie les sols
Le sol doit absolument être horizontal. Lorsqu’une dénivellation ne peut être évitée, l’inclinaison ne doit pas dépasser les 5% et un palier de repos doit être présent en haut et en bas de chaque plan incliné. N’hésitez pas à installer des rampes d’accès, des surfaces podotactiles et des outils de sécurisation des escaliers... Ces équipements spécifiques sont indispensables non seulement pour le passage des fauteuils roulants mais aussi pour celui des poussettes, des personnes âgées, des femmes enceintes, etc.
On mesure les portes et couloirs
Largeur des portes, couloirs, ascenseurs, places de parking, etc. On passe tout au crible ! Vérifiez les mesures et prenez soin de laisser 1,40 m de large minimum, avec des rétrécissements ponctuels tolérés à 1,20 m.
On signale pour informer et sécuriser
Les signalétiques sont indispensables notamment sur les portes et baies vitrées. Elles doivent être contrastées et peuvent également prendre la forme de panneaux avec des pictogrammes normalisés (WC, accès de secours, accès handicapés…) ou alors de plaques en braille. Enfin, pensez également à éclairer certains mobiliers ou équipements qui pourraient manquer de visibilité.